Les cultures “Faune Sauvage”

Tout au cours de l’année, le chasseur-gestionnaire doit travailler sur trois axes principaux :

Sur ce dernier point, les couverts faunistiques “Faune sauvage” constituent une valeur sûre pour le gibier mais également un atout pour le développement d’une biodiversité plus large.

Personne ne contestera que le milieu de vie de notre gibier n’est plus aujourd’hui ce qu’il était autrefois. Les gestions intensives agricoles et sylvicoles, l’emprise humaine prennent le pas sur l’espace naturel, entraînant une diminution en qualité et variété de la nourriture.

Il en résulte pour le gibier des perturbations grandissantes de son rythme biologique. Il ne peut plus manger boire, dormir, ruminer au moment ou à l’endroit où il voudrait le faire et cela entraîne une baisse de l’état sanitaire des animaux et une augmentation croissante des dégâts agricoles et sylvicoles…
Dans ces conditions, tous chasseur doit d’aménager son territoire de chasse, afin de procurer à son gibier un peu de couvert et de gagnage. Un chasseur-gestionnaire, c’est aussi quelqu’un qui gère des espaces, en même temps que des espèces.

C’est quelqu’un qui laboure, qui sème, qui plante et qui recèpe. Ainsi, ces centres d’intérêts deviennent autant botaniques et agricoles, que purement cynégétiques. En ce sens, chasser aujourd’hui c’est bien contribuer à la gestion globale de l’environnement.