Voyageons avec les graines
Une valence écologique propre à chaque espèce
Pour se reproduire et donc créer un nouvel individu, les végétaux (hormis les fougères, qui ont des spores, comme les champignons) utilisent des graines.
Pour germer, celle-ci ont besoin de condition bien particulières, comme un certain taux d’humidité, une température particulière, … C’est cette capacité qu’a une espèce à supporter les variations de facteurs écologiques (humidité, type de sol, …) qui détermine sa valence écologique. Quand ces conditions ne sont pas réunies, certaines graines peuvent rester des années en attente dans le sol et forment alors la banque de graine.
Certaines graines ont même besoin de passer par une étape préalable, en devant subir de très grand froid ou encore en passant dans le tube digestif d’un animal !
C’est notamment le cas pour les graines du gui, une plante parasite qui se sert des oiseaux frugivores comme la grive draine pour disperser ses graines.
Pour germer, celle-ci ont besoin de condition bien particulières, comme un certain taux d’humidité, une température particulière, … C’est cette capacité qu’a une espèce à supporter les variations de facteurs écologiques (humidité, type de sol, …) qui détermine sa valence écologique. Quand ces conditions ne sont pas réunies, certaines graines peuvent rester des années en attente dans le sol et forment alors la banque de graine.
Certaines graines ont même besoin de passer par une étape préalable, en devant subir de très grand froid ou encore en passant dans le tube digestif d’un animal !
C’est notamment le cas pour les graines du gui, une plante parasite qui se sert des oiseaux frugivores comme la grive draine pour disperser ses graines.
Et oui, les végétaux voyagent aussi !
Comme vous le voyez sur le panneau, les graines de végétaux développent plusieurs stratégies pour se déplacer:
- La zoochorie : les graines qui ont une enveloppe charnue (graines de merisier, néflier, chêne, …) attirent les animaux qui vont soit consommer directement le fruit de la plante et rejeter les graines après un passage dans leur tube digestif, soit les cacher pour constituer une réserve alimentaire… mais certains les oublis ! Dans tous les cas, elle aura pu s’écarter de son lieu d’origine.
- L’anémochorie : d’autres ont fait le choix de prendre la voie des airs, via le vent.
- L’hydrochorie : Une fois tombé à l’eau, la graine va pouvoir se déplacer plus en aval grâce à l’aide du courant, pour trouver avec un peu de chance un lieu propice à son développement.
- L'autochorie : Certaines plantes sont capables de projeter leurs graines à plusieurs mètres de distance. C’est notamment le cas de la balsamine de l’Himalaya (Glandulifera impatiens), qui propulse ses graines grâces à des valves élastiques.